Réparation de voitures : l’heure du mécanicien 2.0 est arrivée

À l’heure où de nombreuses personnes ont toujours l’image du mécanicien muni de sa clé à molette et de sa boîte à outils, force est de constater que le métier a bien évolué.

Si sa mission reste d’assurer la réparation de voitures, il a dû s’adapter aux technologies désormais embarquées dans les véhicules au point qu’il est aujourd’hui possible de parler de mécanicien 2.0.

Voyons donc ensemble les différentes tâches qui incombent au mécanicien mais aussi la formation qu’il doit suivre en Suisse pour pouvoir exercer la profession.

Quand l’électronique fait évoluer la profession de mécanicien

Au cours des dernières années, le métier de mécanicien automobile a considérablement évolué, du moins dans les pratiques.

 

En effet, il est toujours chargé de réaliser les travaux de contrôle, de maintenance mais aussi de réparation de voitures. Toutefois, puisque la large majorité des véhicules embarquent désormais des systèmes électroniques, il se doit de pouvoir intervenir sur ces derniers que ce soit pour effectuer un diagnostic ou pour apporter un correctif à un problème identifié.


Il faut dire que dans les voitures récentes, la mécanique a quasiment disparu, remplacée par des éléments électroniques parfois capricieux. Aussi, un mécanicien doit savoir utiliser un appareil de diagnostic électronique puisque c’est grâce à ce dernier, relié à un ordinateur, qu’il sera possible d’identifier les contrôles et réparations nécessaires. Il s’agira ensuite de remplacer les composants électroniques défectueux ou usés avant de remettre à zéro l’ordinateur associé.


Pour autant, le mécanicien automobile a encore l’occasion de mettre les mains dans le cambouis puisque si le diagnostic s’est informatisé, les réparations exigent encore de savoir manier les outils de base. Qu’il s’agisse de remplacer l’embrayage, de changer une roue, de démonter une boîte de vitesses, de changer les plaquettes de frein ou encore d’intervenir sur le moteur, le mécanicien aura besoin d’un véritable savoir-faire et d’une expertise éprouvée pour conduire à bien ses missions.

Quelle formation au métier de mécanicien automobile en Suisse ?

 

Parce que l’industrie automobile est en constante évolution (en savoir plus sur l’Intelligence Artificielle dans l’industrie automobile), la profession de mécanicien semble promise à un bel avenir. Ceci explique d’ailleurs qu’aujourd’hui, nombreux sont ceux qui envisagent de suivre une formation pour pouvoir exercer ce métier.

 

Pour réussir, quelques qualités sont aujourd’hui indispensables :

  • La patience. Trouver la panne d’un véhicule peut nécessiter du temps car il ne faut pas perdre de vue que toutes les voitures sont différentes.

  • La persévérance. Les voitures sont capricieuses et parvenir à identifier le problème et à le corriger est parfois un véritable défi à relever.

  • La débrouillardise. Un mécanicien auto est parfois confronté à des pannes jamais vues auparavant. Il doit alors prendre des initiatives pour apporter la solution au problème rencontré par son client.

  • La curiosité. À l’heure où l’industrie automobile évolue à grande vitesse, un professionnel de la réparation de voitures doit se tenir au courant des avancées technologiques connues par le secteur. S’il est passionné, il ne s’agira pas là d’un vrai souci.

Outre ces qualités, un mécanicien auto doit également suivre une formation professionnelle afin d’obtenir un Certificat Fédéral de Capacité (CFC). Il en existe principalement 2 en Suisse :

  • Le CFC Mécanicien en maintenance d’automobiles (2 spécialités : véhicules légers ou utilitaires)

  • Le CFC Mécatronicien d’automobiles (2 spécialités : véhicules légers ou utilitaires)

Ces formations sont ouvertes à celles et ceux qui ont préalablement réussi le test d’admission élaboré par l’Union Professionnelle Suisse de l’Automobile (UPSA).

La formation dure 3 ou 4 ans et se déroule en apprentissage (1 à 2 jours de cours par semaine, 3 à 4 jours au garage par semaine).

Le mécanicien automobile est un maillon clé dans un garage puisque c’est lui qui va s’occuper de la réparation de voitures.

Ces dernières années, leurs connaissances se sont étendues étant que la mécanique traditionnelle est peu à peu remplacée par l’électronique, une discipline qu’un bon mécano est dans l’obligation de maîtriser pour exercer en 2019.

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